Le sommeil
- Manon Bellier Paolini
- 7 déc. 2017
- 2 min de lecture
Quelques généralités sur le sommeil
Certaines personnes peuvent souffrir d’un manque ou d’un trouble du sommeil liés à une difficulté d’endormissement, des réveils nocturnes fréquents, des cauchemars, un décalage horaire (travail de nuit …). Or une bonne qualité de sommeil reste un élément fondamental pour une récupération physique et intellectuelle. De plus, elle augmente la concentration, la mémorisation ou encore diminue les « coups de pompe » dans la journée.
Le sommeil se compose d’une succession de 4 à 6 cycles par nuit, chaque cycle dure entre 90 et 120 minutes.
Rien de mieux qu’un schéma pour expliquer les différentes phases du sommeil :
La durée de sommeil nécessaire varie d’un individu à un autre. Ainsi un enfant jusqu’à un an a besoin en moyenne de 15h de sommeil ; entre 3 et 5 ans c’est 12h et entre 10 et 12 ans 10h. Un adulte a besoin en moyenne de 8h de sommeil. Bien entendu ce ne sont que des moyennes, cela peut varier en fonction du travail, de sa propre physiologie …
Les troubles du sommeil peuvent être causés par différents facteurs :
psychologique : stress, dépression, surmenage …
biologiques et pathologiques : modification hormonale (ménopause, puberté …), troubles thyroïdiens, apnée du sommeil, déficit en mélanine …
mécaniques : hyper ou hypotonie musculaire, antécédent d’accident de la route, trouble de la posture …
Le rôle des siestes
Les siestes sont bénéfiques pour plusieurs raisons :
elles procurent une forte protection anti stress
elles participent à la récupération cellulaire
elles ont un rôle dans la restructuration cellulaire des neurones : amélioration de la mémoire et de la concentration
elles favorisent la diminution de l’hypertension artérielle
La microsieste (1 à 5 minutes) est à faire en période de travail et en cas de privation de sommeil.
La sieste de 20 minutes (la plus efficace) permet la récupération de la vigilance.
La sieste d’une heure est préconisée le week end, en cas de dette de sommeil et à condition de se lever à la même heure qu’en semaine.
L’ostéopathie et le sommeil
La présence de tensions, de blocages articulaires, de troubles digestifs, ne permet pas d’avoir un lâché prise nécessaire pour l’endormissement. L’ostéopathe va donc travailler les différentes zones du corps pouvant être en perte de mobilité.
La prévention est toujours de rigueur en ce qui concerne le sommeil. L’ostéopathie va permettre d’anticiper les perturbations du sommeil lors des périodes difficiles : stress, examens, opération …
Quelques conseils
Penser à se lever tous les jours à la même heure (en fonction de vos possibilités avec votre travail), quelque soit l’heure du coucher, pour obtenir un rythme de sommeil constant.
Se coucher dès que le sommeil se fait sentir.
Eviter les activités stimulantes avant le coucher : TV, ordinateur, sport …
Attendre au moins une heure après le repas pour se coucher.
Eviter les excitants avant le coucher tels que le café, le thé, les sodas contenant de la caféine.
Pratiquer des activités tels le yoga, la sophrologie …
Des troubles du sommeil ? Parlez-en à votre ostéopathe!