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Manon BELLIER PAOLINI

 ostéopathe D.O.

11 rue Victor Hugo

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Quelle est la différence entre un mal de tête et une migraine ?

  • Manon Bellier Paolini
  • 8 févr. 2018
  • 3 min de lecture

La céphalée de tension

La céphalée de tension (mal de tête) s’installe à une date précise et ne va plus quitter l’individu qui en souffre. Elle peut être occasionnelle ou chronique. Selon le nombre de jours de céphalées par mois, on distingue les céphalées de tension épisodiques (survenue de moins de 15 jours de céphalées tensives par mois), les céphalées de tension chroniques (survenue de plus de 15 jours de céphalées tensives par mois depuis au moins trois mois). En cas de céphalées de tension chroniques, il faut également chercher une surconsommation médicamenteuse (consommation régulière d’au moins 10 jours/mois d’antalgiques contenant de la caféine, de la codeine, de la poudre d'opium ou du tramadol, ou consommation régulière d’au moins 15 jours/1 mois pour le paracétamol, l’aspirine et/ou les anti-inflammatoires). L’intensité des symptômes est de légère à modérée. Le plus souvent, une sensation de pression (sensation d’étau) est ressentie au niveau du front et des tempes.

A la différence de la migraine, la céphalée de tension n’est pas aggravée par l’activité physique. Les patients peuvent présenter un hypersensibilité modérée aux stimulations de l’environnement comme une gène aux bruit ou à la lumière, mais pas l’association des deux symptômes.

Les causes précises de la céphalée de tension ne sont toujours pas connus. Néanmoins, la recherche clinique a permis de faire quelques hypothèses qui sont différentes selon que l’on considère la céphalée de tension épisodique et la céphalée de tension chronique.

La céphalée de tension épisodique reposerait essentiellement sur des facteurs musculaires. Ainsi, la raison de la douleur serait une augmentation de la tension et de la sensibilité des muscles péri-crâniens (trapèze dans le cou, masséter et temporal au niveau de la face), souvent favorisée par des facteurs posturaux.

La céphalée de tension chronique est probablement plus liée à un mauvais fonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur que l’on retrouve dans d’autres douleurs dites dysfonctionnelles comme la fibromyalgie.

Dans les deux formes de céphalée de tension, une mauvaise gestion du stress est fréquemment présentée par les patients.

Les migraines

Les migraines sont des céphalées primitives, pulsatiles. Elles touchent le plus souvent une moitié de la tête mais peut parfois toucher les deux côtés. Ce sont souvent des crises d’une durée de 4 à 72h, qui peuvent survenir une fois par année et jusqu’à trois fois par jour. Elles s’accompagnent souvent de nausées ou vomissements. Les personnes migraineuses en crise ne supportent ni la lumière (photophobie) ni le bruit. Les migraines augmentent à l’exercice physique.

20% des personnes migraineuses souffrent de migraine avec aura qui dure entre 5 à 60 minutes après la migraine. Elle se manifeste par :

- des effets visuels : baisse de la vision, éclairs, vision double …

- des engourdissements du visage, de la langue et d’un des membre

- des difficultés de langage

Les facteurs de risque de la migraine sont d’origine alimentaire ou environnemental.

Déclencheurs alimentaires les plus fréquents :

- l’alcool (vin rouge et bière surtout)

- le café et les boisson gazeuse

- les fromages vieillis

- l’aspartame et les sulfites

- le chocolat

- la charcuterie

- les aliments fermentés ou marinés

Quelques exemples de déclencheurs d’ordre environnemental :

- le stress

- la faim ou le saut de repas

- les modifications des habitudes de sommeil

- un changement de pression atmosphérique

- un environnement bruyant ou une lumière vive

- le manque ou l’excès d’activité physique

- les odeurs inhabituelles

- les changements hormonaux

- certains médicaments

La cause des migraines serait d’origine vasculaire. Une partie des vaisseaux se trouve entre les méninges et l’autre partie dans le cerveau. En se contractant ou en se relâchant, les fibres musculaires des parois des vaisseaux vont permettre l’augmentation ou la diminution du diamètre des vaisseaux (vasodilatation et vasoconstriction). Ce mécanisme permet d’adapter la quantité et la pression du sang dans le cerveau.

Les migraines surviennent lorsque la paroi des vaisseaux sanguins se contracte rapidement (vasoconstriction). Les terminaisons nerveuses de la paroi des vaisseaux sont alors irritées et un signal « douleur » est envoyé au cerveau. Celui-ci ordonne aux vaisseaux de se dilater (vasodilatation) afin de baisser la tension.

Or cela provoque aussi un afflux de sang brutal dans les vaisseaux situés à la surface du cerveau. De plus, la distension de ces vaisseaux les rend « poreux » et ils laissent passer dans les cellules voisines des molécules comme la kinine et l’histamine qui provoquent une inflammation locale (et donc une douleur). Cette douleur est souvent perçues comme des pulsations dans la tête, souvent accompagnées de flashs et de nausées et/ou vomissements.

Et l'ostéopathie dans tout cela ?

Votre ostéopathe va rechercher les causes de vos maux de tête en repérant les zones de tension ou d'hypomobilité. L'ostéopathie étant une médecine holistique, votre ostéopathe va travailler sur tout votre corps, et pas seulement au niveau de la tête. Il va donc, par exemple, s'attacher à améliorer la mobilité des articulations, diminuer les irritations nerveuses et améliorer l'apport et le drainage sanguin au niveau du crâne.

 
 
 

Manon Bellier Paolini, ostéopathe DO à Vic Fezensac

06 73 46 82 88

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